Cime du Mercantour

15 Juillet 2018

Soif d’aventure !

15 juillet 2018, La Cime du Mercantour, culminant à 2772 mètres est une expérience inoubliable, elle allie beauté naturelle, défis techniques et une immersion totale dans le cadre grandiose du Mercantour. La météo au petit matin nous donne un soleil généreux dans un ciel bleu mais légèrement voilé. Pour atteindre notre objectif, départ est donné, depuis le Boréon à 1500 mètres environ, ce qui implique un D+ de 1270 mètres, sur 8-9 km pour la montée. À noter qu’entre le Lac et la cime du Mercantour, le D+ est à plus de 300 sur seulement 1,5 km soit un degré d’inclinaison à 12°, donc assez raide, surtout sur de la roche !

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Revenons au début, la première partie était très agréable dans les sous-bois mêlant mélèzes et une végétation abondante bien verte. La fraîcheur, bien agréable, des torrents est venue magnifier le tableau. Nous quittons les bois pour un changement radical de décor avec la partie minérale et les cimes environnantes…

Galerie

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Le petit Lac de Cerise et le Lac du Mercantour

À mesure que nous gagnions en altitude, le temps changea assez rapidement avec un ciel devenu couvert.  Dans cet univers rocailleux le sentier est bien balisé. Arrivés aux abords du petit Lac de Cerise, une légère pluie est venue apporter une ambiance particulière. Ce Lac est niché dans un cadre magnifique avec en face de lui, 230 mètres plus haut et sur une distance de 2 km, le Lac du Mercantour.  Pour se donner une idée, 230 mètres représentent un immeuble de 75 étages environ.

Pendant l’ascension, le soleil et les nuages ont joué à cachecache pour ajouter les plus beaux effets à un décor déjà sublime. Une fois, sur les rives du Lac du Mercantour, un sentiment avec un subtil mélange d’excitation et de bien-être vous envahit totalement devant ce véritable joyau qui semble presque irréel. Après l’effort nécessaire pour y parvenir et même sous un ciel couvert, le jeu en valait vraiment la chandelle, quel spectacle ! Du coup, nous avions décidé d’en faire notre aire de pique-nique, afin de profiter de ce cadeau naturel totalement gratuit. Endroit isolé et calme, la vue sur les montagnes qui se reflètent dans ses eaux tranquilles crée une atmosphère paisible. Après un petit repas et un peu de repos bien mérité, le soleil est revenu illuminer un ciel bleu parsemé de nuages pour de belles lumières. Il était temps de partir en quête de notre objectif…

Du lac à la Cime du Mercantour

L’ascension vers le sommet fut un moment inoubliable. 1500 petits mètres nous séparent de la cime, mais sur un D+ de 300 mètres, ce qui implique des efforts importants, surtout en pleine digestion ! Arriver à la cime, à 2772 mètres, fut une véritable récompense, avec une vue panoramique à couper le souffle. Comme sur la cime de chaque sommet, une croix est présente au point culminant. Venir la toucher et profiter du panorama offert sur 360° récompensent tout l’investissement physique accompli. Une joie indescriptible vous submerge, on se sent comme les rois du monde. Séance photos obligatoires avec en face et au fond côté italien le Mont Argentera culminant à 3297 mètres. Toute bonne chose a une fin et le temps de repartir est venu. Pas question de reprendre le même chemin, mais plutôt d’emprunter une autre voie…

La descente par le Vallon des Erps : une aventure technique

La descente par le Vallon des Erps s’est révélée tout aussi fascinante que l’ascension. À ce sujet, il faut savoir que la descente peut s’avérer aussi difficile que l’ascension ; elle met les genoux et les chevilles à rudes épreuves. Ce sentier technique a mis mes « vieilles » chaussures de randonnée de 3 ans à l’évidence du remplacement.

Le vallon, avec ses petites étendues d’eau et sa végétation verdoyante, est un véritable écrin de nature. En chemin, nous avons eu la chance de croiser bouquetins et éterlous, ajoutant une touche sauvage à cette aventure.

En continuant notre descente, le Caïre des Erps, se présente à vous sur votre gauche ; il apporte une dimension particulière au paysage. Ses crêtes déchiquetées, ont sublimé le décor jusqu’à la fin. Que la montagne est belle !

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