Col de Fenestre

28 Novembre 2015

Ma toute première randonnée...

Avant tout

Je ne remercierai jamais assez mon ami Laurent Virat, sans qui, tout mon travail photo actuel n’existerait pas. Depuis le Mercantour avec ses paysages à couper le souffle et une faune extrêmement riche jusque dans les Gorges du Verdon et ma rencontre avec les vautours, il aura su aiguiser mon regard pour que rien ne puisse échapper à mes objectifs…

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Revenir à la photo a été un véritable retour aux sources pour moi. Pour marquer mon demi-siècle, je me suis offert mon premier reflex numérique au format DX de 24 mégapixels. Equipé d’un petit téléobjectif 18-105mm f/3.5-5.6, il m’a permis une bonne polyvalence, allant du quasi grand angle à un petit zoom. Par la suite, j’ai ajouté un 70-300mm f/4.5-5.6 pour rapprocher certains sujets, comme le monde animal. Pour capturer les paysages, rien n’égale un grand angle ; je choisis un 11-16mm f/2.8 très lumineux. Enfin prêt ! J’étais, paré pour couvrir pas mal de scènes…

Galerie

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Avant cette première rando dans le Parc National du Mercantour, je photographiais un peu de tout. Je n’avais jamais exploré les montagnes ni leur faune. Cette journée a marqué un tournant décisif et tout est devenu plus clair dans ce que j’allais privilégier avant tout, à savoir la Nature sous toutes ses formes. C’était comme si à travers l’objectif, le monde que j’avais choisi, devenait plus net, plus vivant, et surtout fascinant.

Départ depuis le refuge de la Madone

Arrivés aux environs de 8h00 au refuge de la Madone,  je voyais se profiler devant moi ces cathédrales de roche que je ne connaissais pas. Un regret que j’allais vite combler. 

Avec une température entre -2° et -4°, sous un ciel clair, le départ est donné pour atteindre l’objectif du jour, le Col de Fenestre culminant à 2474m. N’ayant jamais fait de randonnées, je ne me rendais pas bien compte des efforts à fournir pour y parvenir… Le refuge de la Madone situé à 1903m, il me fallait affronter un dénivelé positif de 571m. Il est à noter que la photo nécessite un boîtier mais aussi son lot d’objectifs, ce qui implique, un sac à dos bien rempli, avec tout le matériel et de quoi aussi se sustenter. Force est de reconnaître que même si j’ai souffert par mon manque d’expérience dans le domaine de la randonnée, le spectacle qui s’offrit à moi valait vraiment la peine que je gravisse mètre après mètre pour atteindre notre cible, mais aussi et surtout…  

Mon premier chamois

Pendant l’ascension, mon œil fut attiré par la présence de ce chamois qui se tenait à bonne distance de nous, un peu sur les hauteurs. Il nous suivit quelques temps. Etait-ce un jeu ou montait il la garde pour alerter ses congénères en cas de danger ?

En tous cas, il restera mon premier chamois rencontré en chair et en os de ma vie…

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